mardi, novembre 29, 2005

Robespierre

Tel est l'empire naturel de l'habitude, que nous regardons les conventions les plus arbitraires, quelquefois même les institutions les plus défectueuses comme la règle absolue du vrai ou du faux

jeudi, novembre 10, 2005

Troisieme promenade

Rousseau écrit beaucoup et arrive à peu de conclusions. Mais c'est un peu son point.

Seconde promenade

"J'étais fait pour vivre, et je meurs sans avoir vécu" (47)

Dans la deuxième promenade, Rousseau subit une renaissance. Après son accident, il se trouve sans passé, "je naissais dans cet instant à la vie, et il me semblait que je remplissais de ma légère existence tous les objets que j'apercevais. Tout entier au moment présent je ne me souvenais de rien ; je n'avais nulle notion distincte de mon individu, pas la moindre idée de ce qui venait de m'arriver ; je ne savais ni qui j'étais ni où j'étais ; je ne sentais ni mal, ni crainte, ni inquiétude. [...] Je sentais dans tout mon être un calme ravissant, auquel chaque fois que je me le rappelle, je ne trouve rien de comparable dans toute l'activité des plaisirs connus." Malheureusement pour Rousseau, il renaît dans la société des homme, où "la droiture et la franchise en toute chose sont des crimes affreux dans le monde," et à la fin il se trouve saisit encore par sa souffrance.

mercredi, novembre 09, 2005

Rousseau: premiere promenade

Il me semble que la première rêverie puisse être résumer assez simplement. Jean-Jacques se trouve hors de la société, "seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Son exile soulève plusieurs question sur le rapport entre l'individu et la société, mais le principal enjeu est "que suis-je moi-même" ("détaché d'eux et de tout"). Il y a une suggestion que c'est de la société que notre identité et compréhension habituelle du monde se dégage. Sans les rapports à la société des hommes, le monde est devenu incompréhensible pour Rousseau, "tiré je ne sais comment de l'ordre des choses, je me suis vu précipité dans un chaos incompréhensible où je n'aperçois rien du tout ; et plus je pense à ma situation présente et moins je puis comprendre où je suis." Ce qui lui reste c'est de se livrer (avec le lecteur), "tout entier à la douceur de converser avec [son] âme puisqu'elle est la seule que les hommes ne puissent [lui] ôter," et de se rendre compte "des modifications de [son] âme et de leurs successions."

This page is powered by Blogger. Isn't yours?