jeudi, novembre 10, 2005

Seconde promenade

"J'étais fait pour vivre, et je meurs sans avoir vécu" (47)

Dans la deuxième promenade, Rousseau subit une renaissance. Après son accident, il se trouve sans passé, "je naissais dans cet instant à la vie, et il me semblait que je remplissais de ma légère existence tous les objets que j'apercevais. Tout entier au moment présent je ne me souvenais de rien ; je n'avais nulle notion distincte de mon individu, pas la moindre idée de ce qui venait de m'arriver ; je ne savais ni qui j'étais ni où j'étais ; je ne sentais ni mal, ni crainte, ni inquiétude. [...] Je sentais dans tout mon être un calme ravissant, auquel chaque fois que je me le rappelle, je ne trouve rien de comparable dans toute l'activité des plaisirs connus." Malheureusement pour Rousseau, il renaît dans la société des homme, où "la droiture et la franchise en toute chose sont des crimes affreux dans le monde," et à la fin il se trouve saisit encore par sa souffrance.

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